David BEAUCHARD, La lecture des ruines, Bruxelles, Dupuis, 2001.
« Saviez-vous que les bombes qui tombent sur les maisons y forment des lettres? Et que les ruines de la guerre veulent nous dire quelque chose? Comment? Vous ne le croyez pas? L'ingénieur Hellequin, lui, en est convaincu. C'est l'inventeur des soldats en pomme de terre, du canon à rêves, et de bien d'autres projets tout aussi ahurissants. Un fou sympathique que va devoir trouver Jan Van Meer dans les différents lieux de la guerre 14-18.
David B. leur donne une dimension fantastique, mêlant aux horreurs (les mutilations, les tranchées, les bombes) des contes, des légendes et des personnalités branques et démesurées. »
Didier COMES, L'ombre du corbeau, Le lombard, 1981.
« Le seul album de Comès qui ait été pensé et réalisé en fonction de la couleur. En outre, l'auteur use de techniques cinématographiques dans cet album, travelling, fondu et image dans l'image. Cette histoire qui a pour cadre la guerre de 14 nous parle, au travers de Goetz von Berlichingen, de l'absurdité de la guerre et surtout de la mort. Le silence de cette dernière est remarquablement illustré par l'absence totale d'onomatopée. »
FEVE, Dans l'enfer de Verdun, Edipress Verviers, 1997.
Manu LARCENET, La ligne de front, Bruxelles, Dargaud, 2004.
« Manu Larcenet s'attaque à la biographie non officielle de Vincent Van Gogh et à son passage méconnu dans l'armée française lors de la guerre de 14-18. La ligne de Front est une hallucinante plongée dans la barbarie guerrière où l'on manque cruellement de tournesol et d'harmonie chromatique. »
Nicolas JUNCKER, Le front, Toulouse, Treize étrange, 2003.
Cette bande dessinée sans parole, montre les horreurs vécues au front par les soldats et les épreuves à traverser chaque jour.
Christian de METTER et CATEL, Le sang des Valentines, Bruxelles, Casterman, 2004.
« Augustin et Geneviève Dortet vivent retirés dans les Pyrénées lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Augustin rejoint le front et entretient une importante correspondance avec sa femme. A son retour, une drôle de surprise l'attend.
ADLARD et MORRISON, La mort blanche, Bruxelles, Les cartoonists dangereux, 1998.
« A la fin de l'année 1916, le front italien s'étend le long de la frontière qui sépare l'Italie de l'Empire Austro-hongrois; la plupart des combats se déroulent dans les régions montagneuses de l'Italie. Les deux armées s'affrontent alors dans une guerre des tranchées transposée sur les hauteurs du Trentino, des Dolomites, et du Caporetto. En ces lieux, les soldats des deux armées craignent plus que tout autre arme la Mort Blanche , des avalanches provoquées par des tirs de canons, et qui, comme la guerre, écrasent tout sur leur passage. »
Jacques TARDI, Varlot soldat, Paris, L'association, 2001.
Jacques TARDI, Adieu Brindavoine, suivi de La Fleur au fusil, Casterman, 1979.
« Tardi cultive une horreur obsessionnelle de la guerre. De toutes les guerres. Adèle Blanc Sec, héroïne de ses débuts, papillonne autour de celle de 14-18, faisant voler ses jupons dans un Paris intrigant. Mystère, suspense, ironie.
Jacques TARDI, Le trou d'obus, Paris, Pellerin, 1984.
Jacques TARDI, C'était la guerre des tranchées : 1914-1918, Bruxelles, Casterman, 1993.
En maître absolu des souvenirs d'horreur, Tardi donne sa propre vision de cette boucherie innommable que fut la Première Guerre mondiale, revue au travers du prisme grossissant de son obsession personnelle.
Jacques TARDI, Vues du front après la bataille, Jour de fête, 1996.
Un grand merci à François Cartigny pour sa collaboration dans la rédaction
de cette bibliographie
des Bandes Dessinées sur la Grande Guerre